La femme de la semaine
Une nouvelle aventure French Tech pour Julie Huguet, l'entrepreneuse savoyarde ! 🏔️
Julie Huguet, entrepreneuse savoyarde, est nommée directrice générale de la mission French Tech, succédant à Clara Chappaz, désormais secrétaire d'État à l'Intelligence Artificielle et au Numérique. Ancienne présidente de la French Tech Alpes et fondatrice de Coworkees, Julie prendra officiellement ses fonctions en novembre, et sa feuille de route s'annonce riche en projets !
Retour sur un parcours inspirant 💡
Julie Huguet a fondé Coworkees en 2016 à Annecy, une plateforme mettant en relation freelances et entreprises, démarrée avec zéro financement et sans réseau. En seulement quelques années, elle a réussi à faire de cette start-up une belle réussite, rachetée début 2021 par Freelance.com pour 2,4 millions d’euros. Cette vente a marqué une étape importante, mais Julie n'a pas ralenti pour autant : elle a rejoint Freelance.com pour y créer un pôle RH et culture, passant de 80 à 300 salariés, tout en apportant une dimension tech à cette entreprise qui n'avait pas de plateforme en place.
En parallèle, Julie Huguet a présidé la French Tech Alpes pendant trois ans, une association rassemblant les communautés d'Annecy, Chambéry, Grenoble, et d'autres villes dynamiques du territoire. C’est ici qu’elle a développé des liens avec trois ministres du Numérique et contribué au programme French Tech Rise, visant à promouvoir les start-ups en régions. 🌄
Son constat ? « Il faut renforcer le lien entre Paris et les régions », pour que les start-ups locales aient un meilleur accès aux grands comptes et aux investisseurs. En 2023, 38% des fonds levés par des start-ups étaient destinés à des entreprises en région, un chiffre en progression mais encore majoritairement porté par de gros acteurs comme Verkor, qui a levé 860 millions d'euros. 🫰
Julie Huguet ne compte pas s'arrêter là. Si elle avait prévu de relancer une entreprise, elle n’a pas résisté à l’appel de la mission French Tech cet été, lorsque le poste est devenu vacant.
Comme elle le dit si bien : « Entrepreneur un jour, entrepreneur toujours ». Avec son expérience complète – de la création au développement et à la vente de sa start-up – Julie est prête à apporter une nouvelle dynamique à l’écosystème tech français. Parmi les défis qui l’attendent, le soutien aux sorties d’entreprises (introductions en Bourse ou fusions-acquisitions) figure en bonne place. 📢
Le coup de cœur de l'équipe
Les 5 anti-conseils de Xavier Niel pour bousculer sa carrière ! ✍🏻
Xavier Niel, l’un des entrepreneurs les plus emblématiques de France, est de retour, et il ne fait pas dans la demi-mesure ! Après une rentrée marquée par un spectacle à l'Olympia et la sortie de son livre « Une sacrée envie de foutre le bordel » , Xavier Niel livre ses conseils – ou plutôt ses anti-conseils sur la réussite. De quoi inspirer, et surtout secouer, toutes les femmes ambitieuses qui souhaitent s'émanciper des normes classiques.
1 - La ligne jaune, tu mordras 🤝
L'une des anecdotes les plus célèbres de Xavier Niel remonte à 2004, lorsqu'il a été emprisonné pour proxénétisme aggravé et recel d’abus de biens sociaux, en lien avec des sex-shops qu'il avait rachetés.
Bien que blanchi de la première accusation, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour la seconde. Ce moment a marqué un tournant pour lui, notamment grâce à un conseil du juge : « Mordez la ligne jaune, mais ne la franchissez jamais ». Depuis, Xavier Niel a fait de cette philosophie une règle : bousculer les normes, jouer avec les lois – comme le font Uber ou Airbnb – mais sans jamais aller trop loin.
La leçon ? Prenez des risques, changez les règles si elles vous défavorisent, mais restez dans la légalité.
2 - À jouer, tu apprendras 🎮
Pour Xavier Niel, la vie, c'est avant tout un jeu. Il ne s'intéresse pas tant à l'argent qu'à « arriver premier ». Et cette mentalité lui permet de prendre des risques et de faire des erreurs – beaucoup d’erreurs, même !
« J'ai raté dix fois plus de choses que je n'en ai réussi », avoue-t-il, mais cela ne l'arrête pas. Sa recommandation est claire : il faut se tromper pour avancer. L'échec est inévitable, mais c'est en oubliant rapidement ses erreurs qu’on peut continuer à progresser.
Xavier Niel cite en exemple Station F, le plus grand campus de start-up d'Europe, qu'il a créé malgré les doutes initiaux de François Hollande, alors Président.
3 - « Street smart », tu deviendras 💡
Pour Xavier Niel, les diplômes ne sont pas le gage de réussite. Ce qu’il recherche chez ses collaborateurs, ce sont des profils débrouillards, ceux qui trouvent des solutions rapides et efficaces. Il préfère les personnes capables de mettre la main à la pâte plutôt que celles qui externalisent chaque problème.
Son conseil ? Devenez « street smart », c'est-à-dire quelqu’un qui trouve des solutions concrètes, sans se perdre dans des processus interminables.
4 - Tes collaborateurs, autrement tu recruteras 💼
Xavier Niel bouscule aussi les méthodes de recrutement. Pas de chasseurs de têtes ou de processus de sélection interminables. Il va lui-même sur LinkedIn pour trouver des talents et leur envoie des messages depuis un compte sans photo !
Les personnes qui répondent montrent déjà un premier signe de débrouillardise. Il rencontre ensuite les candidats autour d’un déjeuner pour évaluer leur potentiel. Pour lui, la diversité des profils – jeunes, d’origines sociales et culturelles différentes – est la clé de la réussite collective. « Ce n'est pas ce que vous avez étudié qui compte, mais ce que vous êtes capables de faire. »
5 - L'éducation des enfants, tu questionneras 🧒
Enfin, Xavier Niel évoque l'importance de repenser l'éducation dans une ère numérique. À l’heure de Chat GPT et des IA, il estime que l'apprentissage doit évoluer :
« Aujourd’hui, on n’a plus besoin de savoir les choses par cœur, mais d’apprendre à organiser l’information ».
Pour lui, la technologie n’est pas une menace pour l’éducation, mais un outil à intégrer intelligemment.
Son anti-conseil ? Ne fuyez pas la technologie, utilisez-la à votre avantage, et surtout, apprenez à vos enfants à en faire autant.
Le sujet de la semaine : "conseil de carrière"
Les écarts de revenus dans les couples : un facteur de séparation selon l’Ined ! 💲
Une nouvelle étude de l'Ined (Institut National d’Études Démographiques), publiée le 30 septembre, met en lumière un phénomène intrigant : plus les femmes gagnent d’argent par rapport à leur conjoint masculin, plus le risque de séparation augmente. Un constat qui soulève des questions sur l’impact des différences de revenus dans les couples hétérosexuels.
En 2017, les femmes gagnaient plus que leur partenaire masculin dans un quart des couples en âge de travailler, contre 1 sur 5 en 2002. Cette évolution reflète en partie la progression du niveau d’éducation des femmes et leur émancipation professionnelle.
Mais l'étude révèle que, paradoxalement, ce succès économique peut fragiliser l'union. Dès que le revenu de la femme dépasse 55% du revenu total du couple, le risque de séparation grimpe de 11% par rapport à un couple aux revenus équitablement répartis. Ce risque peut même atteindre 40% dans certains cas, selon l’ampleur de la différence de revenus. 😱
L’influence des normes traditionnelles 🤔
Ce phénomène semble découler des normes traditionnelles qui persistent. Dans les couples mariés, la stabilité est plus forte lorsque l’homme reste le principal soutien financier. À l’inverse, dans les couples pacsés ou en union libre, les écarts de revenus jouent un rôle moins décisif. Un partage équitable des revenus tend même à renforcer la stabilité dans les unions libres. 👫
Surprenant ou non, ce constat s’applique à toutes les classes d’âge et profils socio-professionnels, même parmi les jeunes couples que l’on pensait plus éloignés de ces schémas traditionnels. Les couples qui ne se conforment pas au modèle traditionnel de l’homme pourvoyeur semblent rencontrer davantage de difficultés à long terme. 🤷♀️
Pourtant, la France bénéficie d’un taux d’emploi féminin élevé, soutenu par des politiques familiales. Mais l’étude de l’Ined avance également une autre hypothèse : les femmes financièrement plus aisées que leur conjoint peuvent envisager plus facilement la rupture, grâce à leur indépendance économique.
Une étude méthodologiquement solide 📑
Cette étude s’appuie sur des données collectées auprès de 4% de la population française via l'Échantillon démographique permanent (EDP), qui regroupe recensements, actes d'état civil, et déclarations de revenus. L’analyse porte sur des individus âgés de 18 ans et plus, vivant en couple (mariés, pacsés ou en union libre) entre 2011 et 2017. Pendant cette période, plus de 95.000 séparations ont été observées, offrant une base solide pour tirer ces conclusions.
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