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LA NEWS DE WOMEN FIRST #130



La news de la semaine

Ruth Chepngetich : première femme sous les 2h10 au marathon ! 🎉

 

Une journée historique pour le marathon féminin et plus largement le sport féminin !

A Chicago, la Kényane Ruth Chepngetich, 30 ans, a réalisé un exploit incroyable en devenant la première femme à briser la barrière des 2h10', avec un chrono impressionnant de 2h09'56''.

Un record du monde pulvérisé de presque deux minutes (1'57''), à moins de 10 minutes de celui des hommes qui rêvent de passer sous les deux heures.

 

Un rythme effréné 🏃‍♀️

Ruth Chepngetich a pris les devants dès le début, imposant un rythme projeté à 2h07' au 15 km, avant de maintenir la cadence et d'entrer dans l'histoire.

Après avoir frôlé l'ancien record lors de l’édition 2022 de Chicago (2h14'18''), elle efface cette année la marque de l’Éthiopienne Tigst Assefa (2h11'53'' à Berlin en septembre 2023).

 

Podium féminin 🏅

L’Éthiopienne Sutume Kebede a pris la deuxième place, loin derrière, en 2h17'32"(+7'35"), tandis que la Kényane Irine Cheptai a complété le podium avec 2h17'51".

 

Dédicace et victoire personnelle 🎉

Chepngetich a dédié sa victoire à Kelvin Kiptum, l'ancien détenteur du record masculin de Chicago, et a déclaré : « Chicago, c'est comme ma maison ! Les fans étaient incroyables et m’ont énormément soutenue. » 

Accompagnée par deux lièvres, Barnabas Kiptum et Evans Nyakamba Mayaka, elle a maintenu un rythme impressionnant de 19,5 km/h sur toute la course.

 

Une réduction historique de l'écart hommes-femmes 🔔

Moins de 10 minutes d'écart entre le record féminin et masculin pour la première fois de l'histoire !!!

Un peu plus tôt, le Kenyan John Korir a remporté la course masculine en solitaire, dans un excellent chrono de 2h02'43", devant l'Éthiopien Huseydin Esa (2h04'39") et le Kényan Amos Kipruto (2h04'50").


Le coup de cœur de l'équipe

Maman ET reporter de guerre : les confidences de Dorothée Olliéric ! 🎉

 

Dorothée Olliéric, grand reporter à France Télévisions et maman de deux enfants, nous partage dans son livre "Maman s'en va-t-en guerre" (Les Éditions du Rocher) ses 30 ans d’aventures sur les terrains de guerre, de la Tchétchénie à l'Ukraine.

À 58 ans, elle revient sur ses choix de vie, ses moments forts, et sa manière unique de concilier sa carrière et la maternité.

 

L’appel du terrain 🌍 

Depuis toute petite, Dorothée Olliéric rêve de repousser les limites et de découvrir le monde. À seulement 19 ans, elle s’envole pour le Chili sous dictature, marquant le début de sa carrière de reporter de guerre.

Sa passion ? Être là où l'histoire s’écrit. D’ailleurs, elle se souvient du jour où elle a appris la mort de Ben Laden en 2011 : en congé à ce moment-là, elle s’est envolée pour l'Afghanistan 10 heures plus tard. Pour elle, c'est là qu’elle se sent à sa place !

 

S’imposer dans un univers masculin 👩‍💼

Être une femme dans un métier longtemps dominé par les hommes n’a pas été simple. Dorothée Olliéric a dû faire ses preuves, se rendre irréprochable dans chaque mission pour montrer que les femmes peuvent réussir aussi bien, voire mieux que les hommes.

Sur le terrain, être une femme est même parfois un avantage : elle raconte comment les femmes afghanes, par exemple, lui ouvrent leur porte et se confient à elle, en toute liberté.

 

Carrière et maternité : un équilibre à trouver 👩‍👧‍👦 

Dorothée Olliéric n’a jamais voulu que son métier l’empêche de fonder une famille, ni que ses enfants l’empêchent de continuer à partir sur des terrains de guerre. Pourtant, après la naissance de son premier enfant, elle a ressenti pour la première fois une appréhension avant de repartir.

Deux mois et demi après avoir accouché, elle est repartie en mission, mais avec plus de prudence. Si certains ont critiqué son choix, Dorothée est claire : elle est épanouie dans son métier, et ses enfants le ressentent. Lorsqu'elle rentre, elle est pleinement présente pour eux.

 

Les promesses faites à ses enfants 🛑 

Avec le temps, ses enfants ont compris les risques liés à son métier. Après la mort de son ami proche, le journaliste Gilles Jacquier, tué en Syrie en 2012, ses enfants lui ont demandé de ne jamais partir en Syrie. Une promesse qu’elle a faite et qu’elle tient encore aujourd'hui.

 

Pourquoi ce livre aujourd'hui ? 📚 

Après 30 ans sur le terrain, Dorothée Olliéric a ressenti le besoin de raconter ses propres histoires. 

Elle souhaite que ses enfants et le public comprennent pourquoi les reporters de guerre prennent autant de risques, et pourquoi, malgré le danger, elle continue de partir. Avec des moments de doute, mais aussi des rencontres marquantes, comme ces jeunes civils amputés à Sarajevo en 1994, qui, malgré tout, lui ont montré leur optimisme et leur résilience face à l'adversité.


Le sujet de la semaine


Hommage à Lilly Ledbetter : une pionnière de l’égalité salariale ! 🫶

 

Lilly Ledbetter, une figure emblématique de la lutte pour l'égalité salariale, nous a quittés ce samedi à l'âge de 86 ans.

Ancienne salariée de Goodyear, elle a marqué l'histoire avec son combat acharné pour l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes.

En 2009, son nom est associé à la première loi promulguée par Barack Obama, le Lilly Ledbetter Fair Pay Act, qui vise à faciliter les actions en justice contre la discrimination salariale.

 

10 ans de lutte pour l’égalité salariale ⚖️ 

Tout commence en 1998, lorsque Lilly Ledbetter, employée de Goodyear depuis 1979, découvre qu'elle est largement sous-payée par rapport à ses collègues masculins.

Alors qu'elle gagne 3.727 dollars par mois, ses homologues masculins touchent entre 4.286 et 5.236 dollars.

Indignée, elle se tourne d'abord vers l'Equal Employment Opportunity Commission, puis intente un procès en 1999. 

En 2003, la justice lui donne raison, condamnant Goodyear à verser 4 millions de dollars. 

Pourtant, la Cour suprême, en 2007, annule ce jugement pour une raison de forme, estimant que Lilly Ledbetter avait déposé sa plainte trop tard.

 

Une loi pour changer les choses 📜 

Cette injustice pousse Barack Obama à réagir dès son arrivée à la Maison-Blanche.

En 2009, il signe la loi Lilly Ledbetter, qui réinitialise le délai de 180 jours à chaque nouvelle paie discriminatoire, permettant ainsi aux victimes de discrimination salariale de porter plainte plus facilement.

Une victoire législative cruciale, même si Lilly Ledbetter n'aura jamais touché un centime de plus de Goodyear.

 

Un parcours exceptionnel 🌟 

Lilly Ledbetter a poursuivi son engagement jusqu'à la fin de sa vie.

En 2011, elle a été intronisée au National Women's Hall of Fame, aux côtés de figures historiques comme Rosa Parks et Hillary Clinton. Son histoire a même inspiré un biopic, "Lilly", présenté récemment au festival international du film des Hamptons.

 

Comme l’a si bien dit Barack Obama, « Lilly n’a jamais cherché à être une pionnière, elle voulait simplement être payée de manière juste ».



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