Le coup de cœur de l'équipe
#MeToo et l’éducation des garçons : un changement de cap pour de nombreux parents ! 🎉
Depuis le lancement du mouvement #MeToo en 2017, les parents repensent la manière d'éduquer leurs garçons sur des sujets comme le consentement, l'égalité de genre, et les stéréotypes. Cette prise de conscience, qui touche de plus en plus de familles, modifie en profondeur l'approche éducative, notamment avec un effort pour déconstruire les comportements liés à la domination masculine. 🌍💪
Les chiffres qui font réfléchir 📊
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur publiés en mars 2024, 96% des personnes mises en cause pour des infractions sexuelles en dehors de la sphère familiale sont des hommes, et environ 85% des victimes sont des femmes. Ces données ont fait écho dans les familles et poussent les parents à réagir pour éviter la reproduction de comportements sexistes ou violents chez leurs fils.
Une éducation qui passe par le consentement 🤔
Le changement est visible dans les discussions au sein des foyers. Christine Castelain-Meunier, sociologue spécialiste du genre et de la parentalité, note que les parents se posent désormais la question du comportement de leurs fils, là où auparavant, l'accent était uniquement mis sur la protection des filles. Beaucoup de parents, comme Laurence, expliquent à leurs garçons que « le corps des filles n’est pas un jeu », tout en évoquant des notions d'intimité et de respect mutuel dès le plus jeune âge. 👦👧
Le rôle des pères grandissant 👨👩👦
Les pères ne sont pas en reste. Certains, comme Damien, père de deux garçons, ressentent une "pression supplémentaire" depuis #MeToo pour éduquer leurs enfants à ces enjeux. Il met en place des règles simples à la maison, comme toquer avant d’entrer dans une chambre ou fermer la porte de la salle de bain, pour instaurer un respect des espaces privés dès l’enfance.
Des discussions essentielles mais pas toujours abordées 🎓
Si de nombreuses familles s'engagent activement dans cette démarche, toutes n'ont pas encore intégré pleinement ces discussions. Dans les milieux plus modestes, certaines mères de famille disent ne pas avoir modifié l’éducation de leurs fils par rapport à leurs filles, même si elles sont conscientes des inégalités qui pèsent sur les deux genres. Selon Aline Nativel Id Hammou, psychologue, le consentement reste un sujet complexe et n’est pas toujours abordé de front dans toutes les familles.
Semer des graines pour l'avenir 🌱
Même si les parents ne peuvent pas tout contrôler, beaucoup cherchent à offrir une éducation plus inclusive et égalitaire.
Comme l’explique Aurélia Blanc, autrice de "Tu seras un homme féministe, mon fils !", les parents sèment des graines au quotidien, dans l’espoir que leurs fils adhèrent à ces valeurs ou y reviennent plus tard dans leur vie. 🌿
La news de la semaine
Une grande avancée pour les sportives de haut niveau ! 🎉
C’est une nouvelle qui fait plaisir à entendre ! Nos sportives de haut niveau pourront désormais bénéficier d’un allongement de leur inscription sur les listes ministérielles, en raison de leur maternité. 🤰💪
Une belle reconnaissance pour ces femmes qui allient performance sportive et projet de vie, tout en continuant de représenter l’excellence au féminin ! 🏅
Grâce au décret n° 2024-939 du 16 octobre 2024, le code du sport a été modifié pour inclure cette mesure, qui s’inscrit dans une démarche de soutien et de valorisation des sportifs, arbitres et juges de haut niveau. L’idée est simple : permettre aux athlètes, lorsqu’elles décident de fonder une famille, de ne pas être pénalisées dans leur carrière sportive. 💼⚽
🚀 Les points clés de ce décret :
• Les sportives inscrites dans la catégorie Elite, Senior ou Relève pourront prolonger leur inscription sur les listes ministérielles en cas de maternité, une dérogation bienvenue qui assure une continuité dans leur parcours.
• Cette modification permet également aux sportives ayant représenté la France lors des Jeux Olympiques ou Paralympiques de bénéficier de cette mesure.
• Pour celles qui souhaitent entamer une reconversion professionnelle, ce décret permet aussi une inscription renouvelable jusqu’à six ans dans la catégorie dédiée à la reconversion, offrant ainsi un cadre sécurisé pour préparer l'après-carrière sportive.
Avec cette nouvelle mesure, la France marque un pas en avant dans la valorisation de ses championnes, en conciliant carrière sportive et maternité. L'objectif est de soutenir ces femmes qui donnent le meilleur d’elles-mêmes sur le terrain et qui peuvent désormais concilier leurs ambitions sportives et personnelles sans crainte de mettre en pause leurs rêves de performance ! ✨👶
Le sujet de la semaine
"Les femmes au bord de l’asphyxie" : la charge mentale qui n’en finit pas 🎉
Les femmes actives, mères, et parfois les deux à la fois, témoignent d’un sentiment d’étouffement face à une vie qui ne leur laisse plus de répit. Entre travail, famille et obligations quotidiennes, le syndrome de la personne-ressource s’installe, où l’on doit être disponible en permanence, que ce soit à la maison ou au bureau. Ce phénomène touche de plus en plus de femmes, toutes prises dans une course contre le temps et la charge mentale.
Une disponibilité permanente ⏰
Agnès, directrice de centre culturel, résume ce qu’elle ressent par un mot fort : "dépossédée". Elle appartient à sa fille le soir, à son travail la journée, et même son mari se plaint qu’elle n’est jamais vraiment là. Cette pression de toujours être disponible crée une sensation d’étouffement, accentuée par le besoin d’être en alerte à chaque instant, que ce soit pour le travail ou la famille.
Le syndrome de la "to-do list" 📝
Pour d’autres, comme Natacha, avocate et maman, l’inquiétude principale est d’oublier quelque chose. Elle vit avec son paquet de listes en main, constamment sous pression, entre gérer le travail, les enfants malades, et les urgences imprévues. Cette charge mentale permanente conduit souvent à des moments d'épuisement émotionnel et à des palpitations qui surviennent sans prévenir.
La nuit, un moment volé pour respirer 💻
Beaucoup de femmes, comme Jeanne, directrice d’un département bancaire, écrivent des e-mails à elles-mêmes à 3 heures du matin, dans la crainte d’oublier des tâches importantes. Le rythme effréné de leurs journées laisse peu de place pour reprendre leur souffle. Cette pression constante sur leurs épaules affecte aussi leur capacité à se concentrer sur une seule chose, les laissant toujours en train de jongler entre plusieurs responsabilités.
Entre maison et travail : la "danse avec le chaos" 🏠
Avec des journées débordantes, trouver du temps pour soi est un véritable défi. Les open spaces et flex offices au travail, combinés à l’absence de "chambre à soi" à la maison, ne permettent plus de trouver des moments de tranquillité.
Cette compression du temps et de l’espace crée une atmosphère d’intensité permanente, que la philosophe Elsa Godart qualifie de "danse avec le chaos".
Un flux d’information incontrôlable 📈
Selon les études, la quantité de données circulant dans le monde a doublé depuis 2016, et d’ici 2030, 30% des informations seront reçues en temps réel. Ce flux constant touche plus sévèrement les femmes, qui restent majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, ainsi que de la gestion émotionnelle de leur environnement.
S'accorder des moments d’espoir et de soutien 🌱
La solution ? Adopter la "pensée apaisée", selon Nathalie Rapoport-Hubschman, médecin et psychothérapeute.
Prendre un moment chaque jour pour se rappeler ce qui va bien, pratiquer l’autocompassion et s’entourer de personnes positives est crucial pour sortir du sentiment de dévalorisation. Ces moments volés au quotidien, que ce soit en prenant un café après avoir déposé les enfants ou en se reconnectant à soi-même, aident à retrouver du souffle et de la force.
Reconnecter à sa puissance 💪
Pour Asma, associée dans un cabinet de conseil et maman de trois enfants, ces petits moments de reconnexion sont essentiels. « Quand je vois tout ce que nous accomplissons chaque jour, je me dis : "Je suis la reine du monde" ! Cette énergie, cette force est toujours là, il suffit de se reconnecter à elle. »
Le défi ? Trouver des moments pour souffler, s’accorder de la compassion et, parfois, lâcher prise sur la course effrénée de la perfection.
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