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LA NEWS DE WOMEN FIRST #147



Le sujet de la semaine

Divorce : pourquoi les femmes paient le prix fort ? 💔

Un divorce, c’est souvent un choc émotionnel… mais aussi un choc financier, surtout pour les femmes.

Selon une étude de Terra Nova, publiée le 22 janvier, leur niveau de vie baisse en moyenne de 20% après une séparation, contre 10% pour les hommes.

Un déséquilibre persistant qui s’explique par plusieurs facteurs, notamment la charge parentale, les pensions alimentaires impayées et une répartition inégale des dépenses au sein du couple. Décryptage.

 

Des finances sous pression après la rupture 📉

🔹 85% des enfants de parents séparés vivent principalement avec leur mère

🔹 Les mères solo jonglent entre travail et charge mentale, limitant leur accès à des postes bien rémunérés

🔹 Le logement post-divorce ? 43% des hommes restent dans l’ancien domicile conjugal, contre seulement 32% des femmes

Lorsqu’un couple se sépare, la fin des charges partagées entraîne forcément une baisse du niveau de vie.

Mais pour les femmes, cette chute est deux fois plus brutale, car elles assument la majorité du quotidien parental, souvent sans réelle compensation financière.

 

Les pensions alimentaires, un parcours du combattant ❌ 

💸 Entre 30 et 40% des pensions alimentaires ne sont pas payées ou seulement partiellement

📉 35% des mères isolées vivent sous le seuil de pauvreté, un chiffre qui grimpe à 42% lorsqu’il y a deux enfants ou plus

Malgré la mise en place de l’Agence de Recouvrement des Impayés de Pensions Alimentaires (Aripa), les résultats restent insuffisants.

Résultat ? Une précarisation accrue des mères divorcées, qui doivent compenser seules la charge financière de l’éducation des enfants.

 

Les hommes investissent, les femmes dépensent ? 🏠

Dès la vie de couple, les finances sont souvent réparties de manière inégale :

📌 Les femmes prennent en charge les dépenses du quotidien : courses, vêtements, frais médicaux, fournitures scolaires…

📌 Les hommes, eux, gèrent les investissements durables : immobilier, placements financiers, épargne retraite

Conséquence ? Lorsqu’arrive la séparation, les hommes conservent des actifs qui leur assurent une meilleure stabilité financière à long terme, tandis que les femmes, ayant davantage investi dans le court terme, peinent à constituer une épargne.

 

Un écart qui se creuse avec le temps ⏳ 

Un an après un divorce, les hommes voient leur situation financière s’améliorer plus vite, notamment grâce à de nouvelles opportunités professionnelles ou à une remise en couple.

Les femmes, elles, doivent souvent augmenter leur charge de travail, jonglant entre emploi et charge parentale, un frein à la progression de leur carrière.

 

Vers un divorce plus équitable ? ✊ 

Des solutions existent :

✔️ Mieux encadrer le versement des pensions alimentaires pour éviter les impayés

✔️ Encourager les femmes à investir pour assurer leur indépendance financière à long terme

✔️ Rendre la garde alternée plus accessible pour répartir la charge éducative et mentale


Le focus de l'équipe

Justice : des magistrates qui façonnent l’économie ⚖️ 

Quand on pense au monde des affaires, la magistrature n’est pas toujours le premier domaine qui vient à l’esprit.

Pourtant, près de 300 magistrates et magistrats jouent un rôle clé dans la régulation économique en France.

Des femmes président des chambres commerciales, siègent à l’Autorité de la concurrence, statuent sur des contentieux complexes ou représentent la France dans le dialogue des juges à l’international.

Si la parité est encore un combat dans le secteur économique, elle est une réalité dans la magistrature commerciale.

Une singularité française qui lui permet de s’imposer dans les débats juridiques mondiaux et de proposer des expertes de haut niveau pour influencer les grandes décisions économiques.

 

Des parcours d’exception, au cœur de la justice économique 👩‍⚖️ 

🔹 Brigitte Brun-Lallemand, première présidente de chambre à la cour d’appel de Paris, dirige le pôle économique et commercial, un ensemble de 14 chambres et 49 juges spécialisés traitant des litiges majeurs de la vie des affaires et de compétences nationales clés, telles que la concurrence, l’arbitrage et le droit des brevets

🔹 Fabienne Schaller, présidente de la Chambre commerciale internationale de la Cour d’appel de Paris, joue un rôle central dans le règlement des litiges transnationaux

🔹 Irène Luc, vice-présidente de l’Autorité de la concurrence, a consacré sa carrière au droit économique sous toutes ses formes : concurrence, fiscalité, droit bancaire et commerce international

🔹 Alice Navarro, directrice adjointe de l’Agence française anticorruption, a exercé en tant qu’avocate, juriste d’entreprise et magistrate, mettant son expertise au service de la transparence économique

🔹 Jocelyne Amouroux, avocate générale à la Cour d’appel de Paris, intervient sur des dossiers stratégiques impliquant les autorités de régulation

🔹 Pascale Compagnie, à la tête du pôle activité économique et commercial du tribunal judiciaire de Paris, coordonne l’action des juges qui tranchent des contentieux à forts enjeux économiques et sociaux

🔹 Fabienne Siredey-Garnier, vice-présidente de l’Autorité de la concurrence, travaille à l’interface du droit, de l’économie et du numérique dans un contexte européen et international

🔹 Déborah Coricon, conseillère référendaire à la chambre commerciale de la Cour de cassation, apporte son expertise aux décisions les plus structurantes pour le droit des affaires

🔹 Béatrice Charlier-Bonatti, vice-présidente du tribunal judiciaire de Paris, a exercé en tant qu’avocate et directrice juridique avant de rejoindre la magistrature pour encadrer les contentieux financiers et bancaires

 

Un impact souvent méconnu mais essentiel 🔍 

Ces magistrates exercent en toute discrétion, ce qui contribue à leur invisibilité. Pourtant, leur action façonne profondément le monde des affaires.

Elles encadrent les règles du jeu économique, veillent à l’équité des marchés et arbitrent des contentieux déterminants.

➡️ À travers ces parcours d’excellence, elles ouvrent la voie à une féminisation accrue du droit économique et inspirent les générations futures de juristes.

 

Parmi ces expertes, citons également : 💼

📌 Florence Dubois-Stevant, conseillère à la chambre droit des sociétés et procédures collectives de la Cour d’appel de Paris, qui met à profit son expérience au ministère des Finances et à l’Autorité des marchés financiers

📌 Isabelle Douillet, présidente de l’une des chambres spécialisées en propriété intellectuelle de la Cour d’appel de Paris, qui traite des contentieux allant des brevets aux marques en passant par la concurrence déloyale

 

Chez Women First, nous sommes fiers de mettre en lumière ces femmes qui, par leur engagement et leur expertise, transforment en profondeur le monde des affaires par la justice. 💪✨

La news de la semaine

Vitry-sur-Seine met les femmes de la Commune à l'honneur ! 🎨✨

Dans le cadre du réaménagement du quartier des Ardoines, l'EPA ORSA a décidé d’associer urbanisme et mémoire en célébrant l’héritage des femmes de la Commune de Paris.

Pour cela, le collectif d’artistes Ne Rougissez Pas! a été missionné afin de réaliser une série de portraits commémoratifs qui ornent désormais les palissades du chantier Descartes. Un hommage puissant à des figures féminines longtemps oubliées. 💡👩‍🎨

 

Ne Rougissez Pas! : l’art engagé au service de l’histoire 🔴 

Basé à Ivry-sur-Seine, ce collectif pluridisciplinaire explore depuis 2011 l’art visuel, le design et la vidéo avec une ambition claire : rendre l’art accessible, participatif et porteur de messages forts.

Leur approche engagée fait écho aux valeurs de ces femmes révolutionnaires qui, bien avant leur temps, se sont battues pour l’égalité et la justice sociale.

 

5 portraits pour redonner vie aux héroïnes de la Commune 🎭 

Cinq femmes, cinq parcours, un même combat : Blanche Lefebvre, André Léo, Nathalie Le Mel, Joséphine Marchais et Marie Leroy, toutes choisies par les habitants de Vitry.

 Militantes, journalistes, ouvrières, elles ont porté haut les revendications pour l’éducation, le travail et l’égalité salariale.

Certaines ont combattu aux côtés des troupes fédérées, d’autres ont payé leur engagement par l’exil ou la prison. À travers ces fresques, leurs visages s’ancrent dans le paysage urbain, offrant un rappel inspirant du courage et de la résilience féminine.

 

L’histoire au cœur du sport : les trophées de l’Industrail 2024 🏃‍♀️ 

L’hommage ne s’arrête pas là ! Pour la course Industrail 2024, Ne Rougissez Pas! a conçu six trophées uniques.

Cinq bustes des communardes et un puzzle rotatif, fabriqués à partir d’un socle en forme de brique de palissade, récompenseront les vainqueurs.

Un symbole fort qui inscrit ces figures féminines dans la modernité et continue de visibiliser leur héritage dans l’espace public.

 

L’art au service de la transformation urbaine 🌍 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de Mur/Murs, un projet qui met en avant l’art dans l’espace public à Vitry-sur-Seine.

Plus qu’un simple embellissement, ces œuvres transforment le regard porté sur un quartier en mutation et offrent une voix à celles qui ont marqué l’histoire.

 

À voir absolument dans les rues de Vitry ! 📍 

📅 Année de réalisation : 2024

📐 Format : 5 panneaux de 200 x 200 cm

🎨 Technique : Impression sur dibond

Un projet qui mêle mémoire, engagement et art urbain pour rappeler que l’égalité ne se grave pas seulement dans l’histoire, mais aussi dans nos rues ! 💪🔥


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Connaissez-vous les 26 critères de discrimination reconnus par la loi ? ⬇️

 

 

 

 

Voici la liste exhaustive de ces 26 critères reconnus par la loi :

- Le sexe

- L’âge

- La grossesse

- L’origine dont l'accent

- La situation de famille

- Le lieu de résidence

- L’état de santé

- Le handicap

- Les caractéristiques génétiques

- Les mœurs

- L’apparence physique

- L’orientation sexuelle

- Le patronyme

- L’appartenance ou non à une ethnie

- L’appartenance ou non à une prétendue race

- L’appartenance ou non à une nation

- La religion

- Les opinions philosophiques

- La perte d’autonomie

- Les opinions politiques

- La capacité à s’exprimer dans une langue étrangère

- L’identité de genre

- La vulnérabilité résultant de sa situation économique

- La domiciliation bancaire

- La qualité de lanceur d'alerte

- Les activités syndicales

 

Il n’existe aucune hiérarchie entre ces 26 critères.

 

Certaines personnes peuvent être confrontées à une double discrimination :

- Sexe et âge

- Sexe et origine

- Etc

 

Sachez que l’auteur d’un fait de discrimination encourt jusqu’à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

 

Quelles sont les situations générales concernées par les discriminations ?

- L'accès à l'emploi, la carrière, la sanction disciplinaire, le licenciement

- La rémunération, les avantages sociaux

- L'accès aux biens et services privés (logement, crédit, loisirs)

- L'accès aux biens et services publics (école, soins, état civil, services sociaux

- L'accès à un lieu accueillant du public (boîte de nuit, préfecture, magasin, mairie)

- L'accès à la protection sociale

- L'éducation et la formation (condition d'inscription, d'admission, d'évaluation...)

 

L’article L.1132-1 du Code du travail énonce : « aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte ».

 

Women First vous conseille de vous former, ainsi que vos équipes, à ces 26 critères de discrimination.

Votre organisation dispense-t-elle des formations à la non-discrimination ?

Crédits Illustration : Eric THIENOT pour A Compétence Egale







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