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LA NEWS DE WOMEN FIRST #148



Le sujet de la semaine

Visibilité des femmes dans la presse : des progrès, mais un long chemin reste à parcourir ! 📢 

Les femmes prennent (enfin) plus de place dans les médias, mais les chiffres montrent que l’égalité est encore loin d’être atteinte.

En analysant 80 ans d’archives du journal Le Monde, trois chercheurs ont mis en lumière une progression notable mais insuffisante de la représentation féminine dans la presse française.

 

De 6% en 1944 à 26% en 2024 📊 

Les femmes étaient quasi-invisibles dans les pages du Monde en 1944, ne représentant que 6% des personnalités citées.

Huit décennies plus tard, ce chiffre atteint 26%.

Une amélioration, mais toujours moins d’un tiers de l’espace médiatique leur est accordé.

 

Plus citées… mais différemment 🗣️ 

Autre avancée : les propos des femmes sont davantage repris, passant de 2% des citations en 1944 à 24% en 2024.

Problème : elles sont encore cantonnées à certaines rubriques. Si les pages Culture et Société sont plus paritaires, l’Économie et l’International restent dominés à plus de 80% par des voix masculines.

 

Les rédactrices font la différence ✍️ 

Bonne nouvelle : la part de femmes journalistes au Monde est de 47%, un chiffre proche de la parité.

Et les journalistes femmes mentionnent plus de femmes que leurs collègues masculins.

Un signal fort sur l’importance d’une rédaction plus inclusive pour mieux représenter la société !

 

Les mots comptent aussi ! 📝 

L’étude met aussi en évidence un biais linguistique persistant. Alors que les hommes « tonnent » ou « raillent », les femmes « murmurent » ou « soupirent »…

Un détail ? Pas vraiment. Le choix des mots influence la perception du pouvoir et de l’autorité, contribuant à façonner des stéréotypes durables.


Le focus de l'équipe

"Touche pas à mon QI !" : Sonia Souid dénonce le sexisme dans le football français ⚽️ 

Un livre-choc qui brise le silence 💥 

Le football français a encore du chemin à faire en matière d’égalité des sexes… et Sonia Souid ne mâche pas ses mots !

Dans son livre « Touche pas à mon QI ! Une femme agent de joueurs, et alors ? », elle raconte avec franchise et détermination son parcours semé d’embûches en tant qu’agente de joueurs.

Un récit puissant qui met en lumière les résistances et discriminations qu’elle a dû affronter pour s’imposer dans un milieu où les femmes restent largement minoritaires.

 

Un parcours hors normes dans un univers masculin 📌 

Ex-joueuse de volley-ball et passionnée de sport, Sonia Souid a su s’imposer comme agente de joueurs malgré les nombreux obstacles.

Mais entre les remarques condescendantes, les mises à l’écart et les doutes constants sur ses compétences, son chemin n’a pas été de tout repos.

Dans son livre, elle partage les coulisses du métier et démontre que le sexisme dans le football ne se limite pas aux terrains, mais s’infiltre aussi dans ses instances dirigeantes.

 

Un témoignage coup de poing sur le sexisme du foot français 🚨 

À travers des anecdotes édifiantes, elle illustre l’omniprésence des stéréotypes de genre dans le football :

❌ Des deals qui échappent aux femmes sous prétexte qu’elles "ne connaissent pas assez bien le jeu"

❌ Des remarques paternalistes qui remettent systématiquement en question leur légitimité

❌ Un plafond de verre invisible mais bien réel, qui empêche l’accès aux postes stratégiques

 

Un plaidoyer pour une révolution du sport 🎙️ 

Avec « Touche pas à mon QI ! », Sonia Souid ne se contente pas de dénoncer, elle propose aussi des pistes de réflexion pour un football plus inclusif et respectueux des compétences, sans distinction de genre.

Son message est clair : il est temps de briser les codes et de faire de la place aux femmes dans toutes les sphères du football.


La news de la semaine

Science et reconnaissance : dix femmes brillantes rejoignent l’Académie des sciences ! 📢 

Elles sont immunologistes, astrophysiciennes, neurologues ou climatologues, et elles viennent d’intégrer l’Académie des sciences en 2025.

À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, retour sur ces dix parcours exceptionnels qui façonnent l’avenir de la recherche. Un pas de plus vers la reconnaissance des femmes dans les milieux scientifiques où elles restent encore sous-représentées.

 

Un vent de changement à l’Académie des sciences 🔬 

Pour la première fois, dix des dix-huit nouveaux membres élus sont des femmes, une avancée significative dans une institution historiquement dominée par les hommes.

Autre moment fort : Françoise Combes, astrophysicienne spécialiste de la formation des galaxies, est devenue présidente de l’Académie, une fonction qui n’avait été occupée qu’une seule fois par une femme en 359 ans !

 

Des parcours impressionnants et des avancées majeures 🎓 

De Yasmine Belkaid, immunologiste qui révolutionne notre compréhension du microbiote, à Valérie Masson-Delmotte, climatologue de renommée mondiale et voix incontournable du GIEC, ces scientifiques jouent un rôle clé dans des domaines aussi variés que la biophysique, la chimie verte, l’histoire des mathématiques ou la cryptographie.

Parmi elles, Claude Grison, pionnière de l’écocatalyse, qui transforme les plantes en agents dépolluants pour récupérer des métaux rares utilisés en cosmétique et en médecine.

 

Un hommage particulier à une pionnière : Yvonne Choquet-Bruhat (1923-2025) 💡 

Alors que ces femmes entrent dans l’histoire de la science, nous rendons hommage à Yvonne Choquet-Bruhat, première femme élue à l’Académie des sciences en 1979, décédée le 11 février 2025.

Mathématicienne et physicienne de génie, elle a posé des bases fondamentales en relativité générale, contribuant directement aux travaux qui ont permis de mieux comprendre les ondes gravitationnelles.

Son parcours a ouvert la voie aux générations de femmes scientifiques qui lui succèdent aujourd’hui.

 

Les 10 nouvelles membres de l'Académie des sciences 🌟

👉 Yasmine Belkaid – Immunologiste, spécialiste du microbiote et de l'immunité.

👉 Stéphanie Debette – Neurologue et épidémiologiste, experte des maladies vasculaires cérébrales.

👉 Aleksandra Walczak – Biophysicienne, spécialisée en modélisation et analyse de données biologiques.

👉 Claude Grison – Chimiste pionnière de l’écocatalyse, liant chimie et écologie.

👉 Valérie Masson-Delmotte – Climatologue de renommée internationale, ex-co-présidente du GIEC.

👉 Florence Gazeau – Physicienne spécialisée dans la nanomédecine et le nanomagnétisme.

👉 Purificación López-García – Biologiste, experte en évolution et en micro-organismes extrêmes.

👉 Karine Chemla – Mathématicienne, historienne des sciences et spécialiste des mathématiques chinoises.

👉 Anne-Marie Kermarrec – Informaticienne, spécialiste des systèmes distribués et de l’IA.

👉 Anne Canteaut – Cryptographe, experte en cybersécurité et protection des données.


Post LinkedIn of the week "Women First"

Il y a 87 ans, le 18 février 1938, la loi autorisait les femmes pour la première fois à s'inscrire à l'université sans l'autorisation de leur mari. ⬇️

 

 

Des changements depuis ?

 

 

Un tournant décisif pour l'éducation des femmes

 

Cette date marque un tournant significatif dans l'histoire de l'éducation et de l'émancipation des femmes : la loi qui autorise les femmes à s'inscrire à l'université sans nécessiter l'autorisation de leur mari.

 

Cette mesure symbolise un pas crucial vers l'égalité des sexes dans l'accès à l'éducation supérieure, brisant les barrières sociales et juridiques qui limitaient la participation des femmes à l'enseignement universitaire.

 

 

Une ascension remarquable dans l'enseignement supérieur

 

Depuis lors, les femmes ont parcouru un chemin remarquable dans le domaine de l'éducation.

 

Les statistiques contemporaines révèlent un paysage où les femmes surpassent les hommes en termes de réussite académique

 

En effet, plus de la moitié des jeunes femmes, soit 55%, sont diplômées de l'enseignement supérieur, tandis que seulement 45% des jeunes hommes le sont.

 

Plusieurs facteurs contribuent à cette évolution.

 

Tout d'abord, l'ouverture progressive des institutions éducatives aux femmes a permis une plus grande participation féminine dans tous les domaines d'études, auparavant réservés aux hommes.

 

L'accès élargi à l'éducation a stimulé l'ambition et l'engagement des femmes dans la poursuite de diplômes universitaires.

 

De plus, les changements socio-économiques et culturels ont remodelé les aspirations et les attentes des femmes en matière d'éducation.

 

Les progrès vers l'égalité des sexes dans la société ont encouragé les femmes à envisager des carrières variées et ambitieuses, nécessitant souvent une formation supérieure.

 

Par ailleurs, l'éducation est devenue un levier crucial pour l'autonomisation des femmes, leur offrant non seulement des opportunités professionnelles mais également une voix accrue dans la société.

 

Les diplômes universitaires ouvrent des portes vers des postes de responsabilité, des carrières enrichissantes et une plus grande indépendance financière pour les femmes.

 

 

Des inégalités qui persistent

 

Cependant, malgré ces progrès, des disparités persistent encore dans certains domaines d'études et sur le plan professionnel.

 

Les femmes restent sous-représentées dans des disciplines telles que les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM), ainsi que dans les postes de direction et les instances décisionnelles.





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