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LA NEWS DE WOMEN FIRST #149



Le sujet de la semaine

Une révolution en gymnastique : le short enfin autorisé en compétition ! 🤸‍♀️ 

C’est une petite victoire pour les gymnastes françaises, mais un grand pas pour l’évolution du sport !

Depuis le 20 janvier 2025, la Fédération française de gymnastique (FFGym) a officiellement autorisé le port du short par-dessus le justaucorps en compétition. Une décision qui marque un tournant dans une discipline où l’esthétique et la tradition ont longtemps primé sur le confort des athlètes.

 

Un changement attendu et bienvenu 💡 

Jusqu’ici, porter un short en compétition était pénalisé de 0,3 point, un désavantage non négligeable dans une discipline où chaque dixième compte.

Mais pour de nombreuses gymnastes, cette interdiction était une contrainte pesante, notamment en période de menstruations ou par simple inconfort lié aux tenues très échancrées.

Avec cette réforme, les athlètes peuvent désormais choisir librement leur tenue sans crainte de sanction.

« Certaines gymnastes se sentaient mal à l’aise dans leur justaucorps, surtout pendant les mouvements où il peut remonter. L’autorisation du short enlève une source de stress. » – Sandra Paulin, entraîneuse en Essonne  📢

 

Une mesure portée par la première femme à la tête de la FFGym 👩‍⚖️ 

Derrière cette avancée, Dominique Mérieux, élue première présidente de la FFGym en novembre 2024, joue un rôle clé. Forte de son expérience en tant qu’ancienne gymnaste, elle a mis ce sujet au cœur de son mandat :

« Le bien-être et l’épanouissement des gymnastes sont au centre de notre projet. Cette mesure est un symbole fort d’inclusion et d’évolution. » – Dominique Mérieux 📢

Ce changement s’inscrit dans un contexte plus large de modernisation du sport, en écho aux gymnastes allemandes qui, aux Jeux de Tokyo 2021, avaient déjà brisé les codes en optant pour un justaucorps intégral.

 

Un débat qui divise encore 🔍 

Si beaucoup saluent cette avancée, certains regrettent l’impact sur l’image traditionnelle de la gymnastique.

Pour certaines entraîneures et athlètes de haut niveau, le justaucorps reste un marqueur distinctif de la compétition, et elles préfèrent conserver cette tenue.

« J’ai toujours connu la gymnastique en justaucorps. Personne ne se posait la question à l’époque de Nadia Comaneci ! » – Une coach anonyme 📢

Mais l’essentiel est là : le choix. Pour celles qui veulent continuer à performer en justaucorps, rien ne change.

Pour les autres, le short offre une alternative confortable et libératrice.


Le focus de l'équipe

Jouets genrés : un héritage qui a la vie dure 🎭 

Poupées pour les filles, voitures pour les garçons ?

En 2025, cette distinction semble toujours bien ancrée dans les habitudes des enfants, selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined).

Basée sur l’observation de 13.000 enfants âgés de 2 ans, l’étude révèle que les pratiques de jeux restent fortement différenciées selon le sexe… sauf quand des frères et sœurs entrent en scène !

 

Les stéréotypes encore bien présents 🚗 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

👉 89% des garçons jouent aux voitures – soit trois fois plus que les filles.

👉 Les filles jouent quatre fois plus aux poupées que leurs homologues masculins.

Comme le souligne Julie Pagis, sociologue au CNRS, ces différences ne sont pas anodines.

Elles façonnent les préférences et les compétences qui influenceront plus tard l’orientation professionnelle. Les filles, davantage socialisées à la patience et à la minutie, sont plus susceptibles d’être attirées par des métiers du care (soin, éducation, social), souvent moins valorisés dans la hiérarchie professionnelle.

 

Quand la fratrie brouille les lignes 🏡 

Bonne nouvelle : avoir des frères et sœurs de l’autre sexe permet d’atténuer ces clivages.

Un garçon avec une grande sœur jouera plus spontanément aux poupées, tandis qu’une fille avec des frères explorera davantage les jeux traditionnellement considérés comme masculins.

 

Une réalité sociale bien ancrée 🎲 

L’étude souligne que ces différences se retrouvent dans tous les milieux sociaux, preuve que les stéréotypes liés aux jeux sont profondément enracinés dans la culture.

Si certains progrès sont observés, la répartition des jouets continue de façonner, dès le plus jeune âge, les trajectoires et aspirations des enfants.


La news de la semaine

Le PSG marque des buts pour l’égalité avec l’opération « Buts pour Elles » ! ⚽ 

Et si chaque but marqué aidait à faire avancer la féminisation du football ?

C’est tout l’enjeu de l’opération « Buts pour Elles », initiée par la Française des Jeux (FDJ) et soutenue par le Paris Saint-Germain.

Cette saison encore, le PSG réaffirme son engagement en transformant chaque but marqué en dotation financière pour soutenir 12 associations œuvrant pour le développement du football féminin.

 

Un but, un coup de pouce pour l’égalité ! 🎯 

Chaque but inscrit par les équipes du PSG en Ligue 1 McDonald's et Arkema Première Ligue sera converti en fonds reversés aux lauréats sélectionnés via un appel à projets lancé par le Fondaction du Football.

L’objectif ? Encourager la participation des femmes et des filles dans toutes les sphères du football, que ce soit sur le terrain, dans l’encadrement ou la gouvernance.

 

« Chaque but marqué cette saison représente une avancée concrète pour toutes les femmes qui rêvent de fouler les terrains et de s’épanouir dans ce sport. » – Sabrina Delannoy, directrice sportive adjointe du PSG féminin 📢

 

Une nouveauté pour 2025 : un lauréat « Coup de Cœur » signé PSG 💡 

Grande nouveauté cette année : le PSG désignera pour la première fois un lauréat « Coup de Cœur » parmi les 12 associations sélectionnées.

En plus de la dotation financière habituelle, le gagnant recevra un soutien supplémentaire de 1.000 euros et bénéficiera d’une vidéo promotionnelle pour mettre en lumière son projet.

Les clubs amateurs engagés dans la féminisation du football pourront déposer leur candidature du 1er au 31 mars 2025 via une plateforme dédiée.

Le jury rendra son verdict en mai, récompensant ainsi les initiatives les plus impactantes en faveur du football féminin.

 

130.000 euros récoltés depuis 2019, et ce n’est que le début ! 🏆 

Depuis le lancement de l’opération en 2019, près de 130.000 euros ont été récoltés, permettant de financer 44 projets.

L’année dernière, la campagne a collecté 28.500 euros, correspondant aux 93 buts marqués par les clubs partenaires de la FDJ.


Post LinkedIn of the week "Women First"

Le 28 février 2023, il y a 2 ans, une aide universelle d'urgence pour les victimes de violences conjugales était instaurée. ⬇️

 

 

Cette loi a ensuite été publiée au Journal officiel le 1er mars 2023.

 

Un levier essentiel pour protéger les victimes

La loi n° 2023-140 a marqué une avancée majeure en créant une aide financière immédiate destinée aux victimes de violences conjugales.

Son objectif principal est de lever les obstacles financiers qui empêchent souvent ces personnes de quitter un environnement dangereux.

Cette aide, pouvant prendre la forme d'un don ou d'un prêt sans intérêts, vise à offrir aux victimes les moyens nécessaires pour se mettre en sécurité et entamer une nouvelle vie.

 

Comment fonctionne cette aide ?

Les victimes peuvent solliciter cette aide auprès de leur Caisse d'Allocations Familiales (CAF) ou de la Mutualité Sociale Agricole (MSA).

Pour être éligible, il est nécessaire de fournir une attestation de la situation de violence, telle qu'une ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales, un dépôt de plainte ou un signalement adressé au procureur de la République.

Le montant de l'aide est modulé en fonction de la situation financière et sociale de la victime, ainsi que de la présence éventuelle d'enfants à charge.

Notons que, dans le cas d'un prêt, le remboursement peut être mis à la charge de l'auteur des violences une fois celui-ci définitivement condamné.

 

Où en sommes-nous ?

Malgré cette mesure, les chiffres des violences conjugales restent préoccupants.

En 2023, les services de sécurité ont enregistré 271.000 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une augmentation de 10% par rapport à 2022.

Depuis 2016, le nombre de victimes enregistrées a doublé, reflétant à la fois une libération de la parole et une amélioration des conditions d'accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie.

Cependant, cette aide universelle d'urgence reste encore trop méconnue et parfois difficile d'accès.

Il est essentiel de renforcer la communication autour de ce dispositif, d'améliorer l'accompagnement des victimes et d'augmenter les moyens alloués à leur protection.

Aucune personne ne devrait avoir à choisir entre sa sécurité et sa stabilité financière.




Women First revient sur Instagram !



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