
Le sujet de la semaine
L’entrepreneuriat féminin en plein essor en France et en Europe ! 🚀
Bonne nouvelle : les femmes sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale !
1 française sur 10 se considère déjà comme entrepreneure, et 2 sur 10 envisagent de créer leur entreprise d’ici 2025.
Un chiffre qui traduit un réel engouement pour l’indépendance, la flexibilité et la quête de sens dans le travail.
Une dynamique portée par les nouvelles générations 💡
Les chiffres sont sans appel : 40% des femmes européennes rêvent d’entreprendre, avec des taux impressionnants au Portugal (56%) et en Grèce (46%).
En France, elles sont 30% à vouloir se lancer, un chiffre en hausse.
Les secteurs de prédilection en France 📊
👉 Santé (12%)
👉 Hôtellerie et loisirs (11%)
👉 Garde d’enfants (11%)
Les jeunes générations, notamment la Gen Z, privilégient les cosmétiques, l’éducation et le e-commerce, avec une ambition forte : avoir un impact positif sur le monde.
Des freins encore bien présents 🚧
Malgré cette belle progression, les obstacles sont nombreux :
❌ La peur de l’échec et le manque de confiance freinent 23% des françaises, un chiffre plus élevé que chez les hommes (17%)
❌ L’accès aux financements reste une difficulté majeure
❌ Les responsabilités familiales, notamment la garde d’enfants, freinent deux fois plus les femmes (6%) que les hommes (3%)
Les leviers pour réussir 🔑
Face à ces défis, le soutien et l’accompagnement jouent un rôle clé 💪 :
✅ Se former à la création d’un business plan
✅ Intégrer des réseaux de mentors et d’associés pour gagner en confiance
✅ Accéder plus facilement aux financements et aux opportunités d’investissement
L’essor de l’entrepreneuriat féminin est une tendance de fond, mais pour que ce mouvement s’amplifie, il est essentiel de lever ces freins et de structurer un écosystème plus inclusif.
Une chose est sûre : les femmes entrepreneures ont plus que jamais un rôle central à jouer dans l’économie de demain ! 🚀✨
Le focus de l'équipe
Disparition de Ginette Moulin, figure emblématique des Galeries Lafayette 🛍️
C’est une page de l’histoire du commerce français qui se tourne.
Ginette Moulin, propriétaire du groupe Galeries Lafayette et héritière du fondateur Théophile Bader, s’est éteinte le 9 février à l’âge de 98 ans.
Une héritière au service d’un empire familial 🏛️
Petite-fille de Théophile Bader, cofondateur des Galeries Lafayette en 1894, Ginette Moulin a consacré sa vie à pérenniser et moderniser cet empire du commerce.
Avec un patrimoine professionnel estimé à 4,05 milliards d’euros en 2024, elle figurait à la 34e place des plus grandes fortunes françaises.
Une transmission assurée 🔄
En août 2024, à 97 ans, elle avait passé la main de la holding familiale Motier à son gendre Philippe Houzé, accompagné de ses petits-enfants Nicolas Houzé, Guillaume Houzé et Arthur Lemoine.
Une transition préparée de longue date pour garantir la continuité du groupe.
Les Galeries Lafayette aujourd’hui 🏬
Avec 57 magasins en France, dont 19 en propre et 38 franchisés, le groupe reste une référence du commerce de détail.
Mais face aux évolutions du marché, il a dû prendre des décisions stratégiques, comme la fermeture prévue des magasins de Marseille et la vente du BHV en 2023.
Un héritage durable 🌟
Ginette Moulin laisse derrière elle une empreinte indélébile dans l’histoire du commerce français.
La news de la semaine
Grossesse et travail : pourquoi l’annonce reste un défi pour les femmes actives ? 🤰
Attendre un enfant est une joie immense… sauf quand il s’agit d’annoncer la nouvelle à son employeur.
Culpabilité, angoisse et peur du déclassement sont encore trop souvent ressenties par les femmes enceintes dans le monde du travail.
Une réalité que confirment les chiffres : selon un sondage LinkedIn de 2022, 74% des femmes estiment que la maternité a eu un impact négatif sur leur carrière.
Entre avancée de carrière et peur de la mise à l’écart 💼
Aujourd’hui, 80% des femmes qui accouchent sont en emploi, une proportion inédite. Pourtant, la grossesse reste perçue comme un frein professionnel.
1 femme active sur 10 ne retrouve pas d’emploi en fin de grossesse.
De nombreuses salariées évoquent une peur de trahir leur entreprise en annonçant leur grossesse.
Dans certains secteurs, les congés maternité ne sont pas remplacés, ce qui accentue le sentiment de culpabilité.
Comme Clothilde, juriste financière de 42 ans, certaines choisissent même de cacher leurs projets familiaux lors d’un recrutement :
« Lors de mon entretien d’embauche, on m’a demandé si je comptais faire un troisième enfant. J’ai menti, car je voulais ce poste. »
Des discriminations encore trop fréquentes ❌
Certaines entreprises continuent à voir la maternité comme un problème organisationnel :
👉 Margaux, consultante de 30 ans, a été licenciée par e-mail une semaine après son annonce pour "manque de compétence".
👉 Laurie, commerciale de 33 ans, a été mise à l’écart jusqu’à développer une anxiété sévère au travail.
Bien que la loi protège les salariées enceintes contre le licenciement et leur permet d’aménager leur emploi du temps, nombreuses sont celles qui n’osent pas utiliser ces droits, de peur de ternir leur image professionnelle.
Vers un changement de culture dans les entreprises ? 🏢
Face à ce constat, certaines entreprises tentent de faire évoluer les mentalités :
👉 Forvis Mazars propose aux jeunes mères un jour de repos hebdomadaire les trois premières semaines après le retour de congé maternité
👉 KPMG offre 6 mois à 80% de temps de travail, payé à 100%, aux nouveaux parents
Des patrons influents (SNCF, Crédit Mutuel, Sodexo, Mazars…) ont signé une lettre ouverte en faveur d’une meilleure inclusion des femmes enceintes dans les comités de direction.
Mais le vrai changement viendra sans doute d’un partage plus équitable des responsabilités parentales.
Les hommes doivent aussi prendre leur place dans cette discussion.
Car après tout, les rendez-vous médicaux prénataux et l’impact d’une naissance concernent les deux parents, non ? 💡
Post LinkedIn of the week "Women First"
Chez Women First, le 8 mars, c’est toute l’année ! ⬇️
Depuis 1977, la Journée internationale des droits des femmes est officiellement reconnue comme une journée de sensibilisation et d’action pour l’égalité.
Avec Women First, nous voulons accélérer l’ascension des femmes aux postes de leadership et favoriser la féminisation des organisations.
Forts de nos 280.000 abonnés et un club exclusif de 300 femmes d’influence, nous créons des opportunités uniques pour renforcer leur impact.
Ensemble, façonnons un avenir plus égalitaire et ambitieux !
Women First revient sur Instagram !
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