L'actualité de la semaine
Le plafond de verre est désormais un concept familier du grand public. Mais connaissez-vous les “falaises de verre” ? 🔍
Pour comprendre cette notion, il faut remonter en 2005. Cette année-là, Michelle K. Ryan et Alexander Aslam, deux professeurs britanniques, publient une étude sur le leadership féminin. De là naît le concept de “falaises de verre”, qui permet de faire un constat : les femmes ont davantage tendance à être placées dans des situations de leadership précaires et risquées.
En témoignent l’élection de Theresa May en pleine crise du Brexit, ou bien encore la nomination de Laurence des Cars au poste de directrice du Louvre lorsque le secteur de la Culture était au plus mal. Des challenges d’autant plus difficiles à relever que les dirigeantes ont déjà dû se heurter au plafond de verre pour parvenir là où elles en sont aujourd’hui.
Alors, comment venir à bout de ce phénomène ? 🤷♀️
Féminiser les organisations et les rendre plus inclusives, d’une part, mais également oser demander de l’aide pour les dirigeantes. Pour cela, il faut se tourner vers des cercles qui peuvent leur fournir les clés nécessaires afin d'atteindre leurs objectifs et s’émanciper des mécanismes inconscients qui les inhibent.
C’est ce que nous proposons avec le Women First Club, qui invite les professionnelles venues de tous horizons à se regrouper pour réseauter, et qui s'organise autour de trois piliers :
- Des événements
- Un réseau puissant
- Des contenus exclusifs
Women First, c’est aussi un programme d’accompagnement professionnel avec un coach pour atteindre ses objectifs de carrière.
La Superwoman de la semaine
C’est la première femme noire à intégrer la Cour Suprême aux Etats-Unis. Le 7 avril dernier, Ketanji Brown Jackson a été élue à la plus haute instance du pouvoir juridique américain. “Un jour historique” aux yeux du président Joe Biden, puisque le temple du droit américain croule sous une majorité d’élus républicains.
Et le moins qu’on puisse dire, c'est que ce n’était pas gagné ! La juge libérale afro-américaine a été nominée de justesse : 53 votes pour, 47 contre. Cette victoire n’a visiblement pas plu aux sénateurs républicains, qui se sont empressés de quitter l'hémicycle. Les démocrates, eux, ont affiché un grand sourire et ont applaudi ce beau symbole. 👏
Car depuis sa création, la Cour Suprême a abrité 115 juges, parmi lesquels cinq femmes seulement et deux hommes "racisés". Ketanji Brown Jackson fait donc figure de modèle et porte un message plein d’espoir dans un contexte miné par les débats sur l’avortement et les questions LGBTQIA+.
Mais qui est cette femme au parcours exemplaire ?
👉 Fille d’avocat et d’une directrice d’école, Ketanji Brown Jackson est élevée à Miami puis intègre Harvard, où elle étudie le système judiciaire américain.
👉 En 1999, elle devient l’assistante juridique du juge Stephen Breyer à la Cour Suprême.
👉 En 2009, Barack Obama la nomme vice-présidente de l’United States Sentencing Commission (une agence indépendante du pouvoir judiciaire, chargée de déterminer les peines pour les tribunaux fédéraux), puis juge fédérale à Washington en 2013.
👉 En 2021, elle est élevée au poste de juge fédérale à la Cour d’appel de Washington par Joe Biden.
👉 En avril dernier, elle accède à la Cour Suprême et compte bien y défendre la voix des minorités, notamment sur les questions récentes de l’IVG ou bien encore des disparités raciales.
Forte de ces expériences prestigieuses, celle qu’on surnomme déjà KBJ aura-t-elle suffisamment de poids pour se faire entendre dans une cour qui reste majoritairement conservatrice ? On l’espère. 🤞
Le coup de coeur de l’équipe
Rendez-vous à Paris sur les tatamis de judo pour un cours de self-défense.
Dans le cadre de l’action "Paris Sportives", la Ville de Paris et le Comité Paris 2024 s’allient pour lutter contre les violences faites aux femmes et proposent des sessions de self-défense. 🥋
Au programme : des séances de sport aux côtés de judokas médaillés, pour savoir comment réagir en cas d'agression et accompagner les femmes victimes de violences sexuelles. Les cours sont ouverts aux jeunes femmes dès 11 ans et plusieurs séances d’initiation auront lieu à Paris 📆
Du 2 au 6 mai de 17h30 à 19h30, au centre sportif Hautpoul, dans le 19e arrondissement de Paris.
Du 4 au 8 juillet de 17h30 à 19h30, au terrain de sport Verdun-Valmy, dans le 10e arrondissement
Du 18 au 22 juillet de 17h30 à 19h30, au terrain Jesse Owens, dans le 18e arrondissement.
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