Les actualités de la semaine
1. Comment négocier une augmentation de salaire ? Qui dit fin d’année dit aussi entretiens annuels dans la plupart des entreprises ! L’occasion de demander une réévaluation de votre salaire, que vous attendez depuis plusieurs mois. 💵 Toutefois, cette requête n’est pas facile à formuler pour la majorité des salariés, puisque selon une étude Opinion Way, 41% d’entre eux redoutent l’entretien annuel et l’abordent avec beaucoup de stress. Résultat des courses : ils n’osent pas demander une augmentation et l’entretien leur est finalement défavorable. Ce phénomène affecte en particulier les femmes, qui savent qu’elles ne sont pas payées à la hauteur de leurs compétences mais n’ont aucune idée du montant qu’elles devraient demander. Pour renverser la situation, voici quelques clés qui vous permettront enfin d’obtenir cette augmentation : 👉 Anticiper la rencontre : Une augmentation de salaire, ça se prépare ! Et ce plusieurs mois à l’avance, en prévenant votre supérieur de votre volonté de demander une revalorisation de salaire lors d’un entretien. N’hésitez pas à le lui rappeler à plusieurs reprises, afin qu’il prenne en compte votre demande avant le bilan de fin d’année. 👉 Se sentir légitime : Fini le syndrôme de l’imposteur ! Pour pouvoir négocier, il faut prendre confiance en soi et sortir de la peur d’être illégitime en prenant conscience de ses compétences. 👉 Vérifier que son salaire est aligné sur les prix du marché : S’il n’est pas toujours évident d’estimer sa valeur sur le marché, il existe quelques pistes qui vous permettent de vous faire une idée : consulter les salaires moyens pour votre poste en ligne, demander à vos collègues, ou bien même passer des entretiens d’embauche sans enjeu. 👉 Oser demander plus : C’est la règle. Il faut toujours demander davantage que ce que l’on souhaite obtenir, car vous allez de toute manière devoir faire des compromis. Plus de conseils pour négocier une augmentation de salaire ? Pour réaliser votre plein potentiel et vous permettre d’atteindre vos objectifs de carrière, Women First vous soutient en proposant des programmes de coaching sur-mesure (onboarding, Performance, Leadership, Développement personnel, Développement de Soft Skills critiques pour la croissance, Impact et Influence, Résilience, Situations complexes…).
2. L’écosystème des start-up n’échappe pas au plafond de verre Le plafond de verre sévit aussi dans l’écosystème des start-up. C’est en tout cas de que révèle le baromètre de la mixité dans le Next 40 publié par Spike, un cabinet de recrutement nouvelle génération. 👉 Comment a été menée cette étude ? Pour disséquer les start-up du Next 40 et s’intéresser de près à la question de la mixité dans ce milieu, près de 30 000 profils LinkedIn ont été scrutés à la loupe entre février et avril 2022. En résulte une étude nommée “Next 40, des entreprises mixtes où à la fin ce sont les hommes qui gagnent?". 👉 Quels sont les constats qui ressortent de ce baromètre ? Le cabinet de recrutement Spike pointe du doigt des performances de mixité très variables au sein des jeunes entreprises, dévoilant un classement des sociétés les plus inclusives. Et pour cause, si les femmes représentent 46,6% des effectifs - soit la quasi parité - seulement 26,8% sont des tops managers. La preuve que le plafond de verre existe bel et bien dans l’écosystème des start-up, à l’heure où les entreprises du CAC 40 commencent à se féminiser. 🔍 En rentrant un peu plus dans le détail, on s’aperçoit également que certains secteurs semblent “naturellement” plus mixtes que d’autres. C’est le cas de l’information, de la mode, ou bien encore de l’éducation et de la santé. En comparaison, l’aéronautique, les cryptos et les jeux vidéos font office de mauvais élèves dans le classement. 👉 Comment expliquer le manque de mixité dans le Next 40 ? Alors que les entreprises du CAC 40 sont incitées à recruter régulièrement pour réorienter le ratio femmes/hommes, les start-up ont tendance à se développer autour d’un noyau d’équipes masculines, le plus souvent un groupe d’amis. Ce phénomène renforce une forme d’entre-soi qui ne favorise pas l’inclusivité. 👉 Que faire pour rectifier le tir ? Pour lutter contre le sexisme dans l’univers des start-up, le gouvernement a décidé d’imposer de nouvelles règles aux entreprises. En 2023, pour faire partie du French Tech Next 40/120, celles-ci devront répondre à des critères de performances économiques rehaussées et s’engager à mesurer leur impact en termes d’écologie, de parité et d’inclusion.
La Superwoman de la semaine
Stop talking, start doing. Le slogan de son entreprise Fifty, il faut bien dire qu’Alexia Cordier l’a adopté mieux que quiconque. Cette jeune entrepreneuse a levé il y a quelques mois 10 millions de dollars, notamment auprès d’Eurazeo, et ce seulement quatre ans après la création de sa start-up. Et si Fifty rencontre un tel succès, c’est parce que la patronne a su trouver un concept qui répond aux besoins des entreprises. En combinant sciences comportementales et intelligence artificielle, Alexia Cordier a ainsi créé une plateforme qui facilite la montée en compétences des salariés des grandes entreprises. 👉 Le principe ? “Proposer aux salariés des actions personnalisées (ex: “intervenir dès le premier quart d’heure lors de la réunion”), distribuées au sein des équipes et mesurées facilement et anonymement par les managers et les équipes RH.” Un concept qui a séduit les grands comptes, puisque Alexia Cordier avait déjà signé avec une quinzaine d’entreprises du CAC 40 avant même de faire sa levée en amorçage. Parmi les utilisateurs de Fifty, on retrouve notamment AXA, L’Oréal, ou encore la Société Générale. 🎯 Prochain objectif : s’implanter en Allemagne et au Royaume-Uni. Un challenge qui ne devrait pas poser de problème à l'entrepreneuse, qui a fait ses premières armes chez Procter & Gamble. On garde un œil sur Alexia Cordier, dont on entendra très certainement parler à l’avenir ! 👀
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