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LA NEWS DE WOMEN FIRST #54



Les actualités de la semaine


1.Un an après : l’impact de la loi Rixain Il y a de ça un an, la loi Rixain était promulguée. Son objectif : fixer des quotas de femmes parmi les cadres dirigeants ainsi que dans les instances dirigeantes des entreprises de plus de 1000 salariés. En ce début d’année 2023, où en sommes-nous de cette loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle entre les femmes et les hommes ? 👉 Une prise de conscience dans le monde des entreprises : C’est le premier constat que l’on peut faire. De plus en plus d’entreprises affichent désormais une préoccupation pour la mixité. Et ce grâce aux nombreux débats qui ont été menés par Marie-Pierre Rixain en amont du vote de son texte. 👉 Un changement dans les politiques de recrutement: Parmi les dirigeants recrutés, il y a aujourd’hui deux fois plus de femmes que d’hommes. La loi Rixain a en effet incité les entreprises à se tourner vers de nouveaux profils. On aperçoit ainsi un rajeunissement des instances dirigeantes, avec des femmes plus jeunes nommées dans les comités de direction. 👉 Des obstacles encore présents : Certains défis restent encore à relever pour atteindre l’égalité parfaite, notamment au niveau culturel. En effet, la transformation profonde ne peut aller de pair qu’avec un changement des mentalités à plus large échelle. La mixité insuffisante au sein des écoles d’ingénieurs demeure ainsi un obstacle à la parité dans le cadre professionnel. 👉 Des objectifs qui restent à atteindre : La loi Rixain fixe des quotas de femmes dans les instances dirigeantes, à partir de 2027 puis 2029. Un objectif qui pourrait être atteint si l’on nomme 210 femmes de plus dans les comex des grandes entreprises françaises d’ici la date butoir. Pour accélérer la transition vers l'égalité femmes-hommes au niveau professionnel, Women First accompagne les talents féminins dans leur carrière. Nous participons activement à ce mouvement de féminisation des entreprises, afin d’être un acteur du changement.

2. Comment quitter le salariat pour devenir indépendant ? L’indépendance attire de plus en plus de professionnels. Gérer son emploi du temps, choisir ses clients, travailler où l’on veut… Pourtant, quitter le salariat représente un saut dans l’inconnu pour beaucoup d’actifs, qui n’osent pas sauter le pas. Heureusement, il est possible de vivre convenablement en ayant un statut d’indépendant, en suivant ces quelques conseils : 👉 S’assurer de la viabilité de son projet : Pour savoir si votre projet a une valeur sur le marché, il est recommandé d’utiliser la méthode FACI (famille-amis-connaissance-inconnus). Celle-ci consiste à tester son idée dans un cercle restreint d’abord, puis de plus en plus large. Une méthode qui permet d’affiner son idée et de prendre note des conseils professionnels reçus au fur et à mesure des échanges. Les réseaux sociaux peuvent également constituer un bon levier pour tester la pertinence de son projet, notamment LinkedIn. 👉 Connaître sa valeur ajoutée : C’est le nerf de la guerre : la proposition de valeur. Pour pouvoir réussir en tant qu’indépendant, il est essentiel de se démarquer de ses concurrents, d’apporter quelque chose de nouveau sur le marché. 👉 Prendre confiance en soi : Être indépendant, c’est aussi devoir puiser sa motivation seul. Afin de développer son activité sur le long-terme, il est donc vital de croire en son projet. Pour cela, identifier ses compétences et ses forces principales représente un réel atout. 👉 S’entourer d’un réseau d’indépendants : Se motiver soi-même, c’est bien. Mais se motiver en étant entouré d’indépendants, c’est encore mieux. En effet, il est important de pouvoir s’appuyer sur des professionnels qui rencontrent les mêmes challenges, et qui pourront donc donner des conseils pertinents. La solution : fréquenter des espaces de coworking et échanger sur LinkedIn avec d’autres entrepreneurs.

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La Superwoman de la semaine

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Claudine Gay vient d’être nommée 30ème présidente de l’université d’Harvard, en faisant la première femme de couleur à la tête de la prestigieuse université américaine créée en 1636. 👏 Une nomination cohérente à la lumière du parcours de cette politologue de 52 ans, qui connaît Harvard mieux que personne. Fille d'immigrés haïtiens, Claudine Gay rejoint en effet Harvard comme doctorante - après un diplôme d'économie à Stanford en 1992 – et y écrit une thèse de sciences politiques récompensée d'un prix universitaire. À partir de 2007, elle est recrutée par Harvard pour enseigner les études africaines et afro-américaines. En 2015, elle devient ensuite doyenne de la Faculté des arts et des sciences, la plus importante d'Harvard. Deux ans plus tard, elle met en place un programme baptisé “Inequality in America” à Harvard, qui a pour objectif de financer et de mener des recherches multidisciplinaires sur les inégalités sociales et économiques. Après des années passées dans les couloirs de l’université américaine, c’est la consécration : Claudine Gay est officiellement nommée présidente et succède ainsi à Lawrence Bacow. La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par les femmes aux États-Unis, en particulier au sein de la communauté afro-américaine.

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